L’ancien Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) n’est pas surpris par la crise qui mine le PDS.
« Il n’y a presque rien de nouveau sous les cieux », indique Aliou SOW. Selon lui, c’est un retour de bâton pour certains libéraux, qui étaient jadis prompts à tirer sur leurs autres camarades. « Les exécutants d’hier sont les exécutés d’aujourd’hui, comme le dit un de nos doyens », déclare l’ancien ministre dans les colonnes du journal Le Soleil. Qui ajoute : « parfois il y’a des entorses, mais qui ont été tolérées et c’est devenu une jurisprudence qui a force de textes. Aujourd’hui, les personnes déchues ont été promues de la même manière. Mais les gens ne se plaignent que quand les choses ne marchent pas en leur faveur ».
Etayant ses propos, Aliou SOW prend son propre exemple et revient sur sa rivalité avec Modou DIAGNE Fada. « J’ai été le numéro 2 de l’UJTL, avant de devenir son remplaçant quand il a atteint la limite d’âge. Alors qu’il y avait des tensions avec lui et ses nombreux proches restés dans le bureau, WADE avait choisi de dissoudre la direction et a mis une commission nationale pour réorganiser l’UJTL, que j’ai dirigée et renouvelée. Ce fut le même cas avec Fada quand WADE lui a confié la direction du comité de relance après Joseph NDONG, son rival d’alors (…) Mais quand j’ai commencé à me rebeller, ils m’ont enlevé pour me faire remplacer par mon adjoint. Aujourd’hui, il a beau se plaindre, Oumar SARR n’a jamais été élu par un congrès numéro 2 du PDS, c’est sur la même base qu’il l’a enlevé pour mettre d’autres », soutient Aliou SOW, qui a, entretemps, créé le Mouvement patriotique pour le développement du Sénégal (MPDS).
WALFNet