Une bonne partie du secteur privé national en veut au régime de Macky SALL qui lui prend des sous sans se « soucier » de son devenir. Avec l’achat à l’étranger des vivres de l’aide alimentaire, Macky SALL s’est davantage mis à dos de nombreux opérateurs économiques.
«En tant qu’opérateur économique, on aurait souhaité que l’Etat commence d’abord par acheter la production locale, même si cela peut avoir des petites difficultés de rassemblement et de collecte de la production. Mais l’Etat devrait même, si c’est symbolique, montrer sa disponibilité à favoriser l’écoulement de la production nationale avant de toucher un seul grain importé. Nous avons des membres importateurs et souvent on leur force la main en les obligeant à arrêter les importations pour l’écoulement de la production locale. Et cela se fait pour l’oignon, la pomme de terre et le riz et ils acceptent », déclare, dans WalfQuotidien, le Directeur exécutif de l’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal/Yessal (UNACOIS/Yessal). Alla DIENG trouve que Macky SALL a, avec la gestion de la pandémie du Coronavirus, manqué l’occasion de s’illustrer.
« Le président de la République a raté un excellent moment de manifester son soutien à la production nationale. C’est vrai qu’on ne peut pas arrêter les importations parce que la demande est supérieure à l’offre. C’est peut-être qu’il veut parer au plus pressé pour satisfaire les populations impactées par la pandémie qu’il a choisi le riz venant de l’extérieur, mais pendant ce temps, des producteurs n’arrivent pas à vendre leurs productions alors qu’ils ont contracté des dettes auprès des banques. Le chef de l’Etat devait se rendre symboliquement à Saint-Louis pour lancer son opération et inciter les Sénégalais à consommer la production locale. Nous ne sommes pas contre les importations, mais le président pouvait profiter des circonstances pour dire aux producteurs du Walo, de la Casamance, de la SODAGRI, etc : «Je vais acheter et distribuer votre production avant d’importer. C’était un bon moyen d’inciter les gens à retourner à la terre et à donner beaucoup d’importance au consommer local », explique Alla DIENG.
WALFNet