Le processus de désarmement des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RPS) risque d’être compromis. Pour cause, le gouvernement burkinabé affirme qu’une faction de soldats fidèles au général putschiste Gilbert Diendéré refuse de s’exécuter autrement dit de déposer les armes, alors que ce corps d’élite a été déjà dissous par décret et les personnels réaffectés dans d’autres unités de l’armée burkinabé.
Un couac que le Gouverneur de transition met dans l’actif du putschiste en chef. Selon lui, cette remise en cause du processus de désarmement est l’œuvre d’une poignée «d’éléments putschistes, instrumentalisés par le général Diendéré, appuyé désormais par le général Djibril Bassolé », candidat recalé pour la prochaine présidentielle. Lundi, l’état-major général des armées avait annoncé même que le RPS refusait de poursuivre le désarmement. De son côté, le RPS avait renvoyé la balle dans le camp de l’armée loyaliste, qui selon lui, ne respecterait pas ses engagements.