L’artiste se dit outrée par ce qu’elle a vu à Khossanto, une commune située dans l’arrondissement de Sabodala du département de Saraya dans la région de Kédougou.
Coumba Gawlo SECK qui effectue une caravane de sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des filles et des femmes qui l’a menée dans cette localité, estime, dans les colonnes du journal « Vox Pop », avoir été très surprise et meurtrie par ce qu’elle a vu et entendu.
«J’ai été à la fois profondément attristée, émue et choquée. En tant que femme, je me sens même mal dans mon être, dans mon âme, à entendre toutes ces filles me raconter leurs histoires, leurs douleurs, leurs peurs, parce qu’il est clair qu’il y en a beaucoup d’entre elles qui ont peur de parler, qui ont tellement envie de dires des choses. Mais, parce qu’elles sont sous la contrainte, ne veulent pas ou ne peuvent pas parler », déplore la musicienne, qui selon le canard a versé des larmes suite au témoignage d’une Nigériane de 20 ans victime d’exploitation sexuelle.
Sans entrer dans les détails, Coumba Gawlo interpelle les autorités qui, selon elle, ont tort d’observer cette situation sans rien faire.
«J’en veux à nos dirigeants de fermer les yeux sur des choses aussi atroces, à tous ses hommes d’Etat africains qui ne bougent pas le plus petit doigt alors qu’ils peuvent le faire », martèle Coumba Gawlo SECK.
WALFnet