Le gouvernement qui veut tout faire pour éviter une année blanche a décrété la reprise des cours en dépit de la fulgurante propagation du coronavirus.
Pour arriver à organiser le baccalauréat qui a débuté ce mercredi 12 août, il aurait imposé l’omerta aux chefs d’établissement. C’est le Secrétaire général du Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire/Authentique (CUSEMS/A) qui le dit.
« Le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale, lorsqu’ils ouvraient les établissements le 25 juin dernier, avait donné des instructions aux chefs d’établissements de ne pas communiquer sur les cas positifs au niveau des écoles. Ils leurs ont donné la ferme instruction de ne jamais communiquer sur les cas positifs dans les écoles, parce qu’ils ne veulent pas qu’on ferme les établissements», indique Dame MBODJ.
Pour le syndicaliste, qui estime que le virus circule dans les établissements, « en prenant cette décision de ne tester que les personnes asymptomatiques, c’est qu’ils savaient qu’en ouvrant les écoles, si on test les cas suspects, asymptomatiques, cela allait créer l’hécatombe au niveau des établissements».
WALFNet