Les Lions devront impérativement battre l’Equateur ce mardi (15h00 Gmt) pour se qualifier au tour suivant. Plus de calculs à faire. Seule la victoire leur ouvrirait les portes des huitièmes de finale.
Doha – Le football comme on l’aime. Ces affiches indécises qui font monter l’adrénaline. La pression sur les épaules des joueurs. Des supporteurs dans les gradins invoquant dans toutes les langues, la bénédiction des Dieux du football d’être à leurs côtés. Ce Equateur-Sénégal n’est pas certes un classique du ballon rond mais l’enjeu de cette rencontre encore indécise, donne plus de piquant à cette affiche.
Personne ne voudra quitter la compétition de sitôt. En enfilant le manteau de champion d’Afrique, le Sénégal s’est attiré la solidarité de tous les pays africains restés à la maison. Alors quand, dos au mur, les Lions ont réussi à retourner le Qatar (1-3, 2ème journée), tout le monde s’est réjoui de voir l’aventure continuer pour eux. Et jusqu’où ? On ne sait pas encore. Ce que l’on sait c’est que les joueurs d’Aliou Cissé ont encore un défi de taille qui se dresse sur leur chemin ce mardi 29 novembre à 15h Gmt au Khalifa International Stadium de Doha. L’effectif semble particulièrement complet et a su se remettre de l’absence de son numéro 10 Sadio Mané, forfait pour ce Mondial.
Mis, dans les deux camps, on se méfie comme quelqu’un qui fuit un chien enragé. «On sait que la qualité première de l’Equateur c’est qu’elle est très physique. C’est une équipe capable de défendre, qui concède peu d’occasions et peu de buts», dixit Aliou Cissé. «Le Sénégal reste une belle équipe qui joue bien au football. Nous sommes conscients que la rencontre sera difficile et serrée», répond Gustavo Alvaro. Deux sorties des sélectionneurs qui en disent long sur le caractère décisif du match.
Les deux nations ont donc un rendez-vous crucial. Troisièmes du groupe A avec trois points, les Lions n’auront pas d’autre choix que de gagner pour poursuivre leur séjour qatarien. L’adversaire (2ème, 4 points) cherchera le point du nul à défaut de s’imposer. Ce qui le met d’ailleurs dans une situation inconfortable. Car, ces genres de matches sont hyper difficiles à gérer puisqu’on ne sait pas par quel bout le prendre. La Tri cherchera toutefois à tout prix à se qualifier pour la deuxième phase de la compétition qu’elle n’a plus atteint depuis l’édition 2006 en Allemagne. Cette génération amenée par l’attaquant vedette Enner Valencia voudra donc entrer dans l’histoire en étant les deuxièmes à réaliser un tel exploit après quatre participations en phase finale (2002, 2006, 2014, 20222).
Cissé maintient son 4-4-2
Le sélectionneur national devrait logiquement maintenir son schéma tactique, le 4-4-2. Avec deux avant-centres dont Famara Diédhiou qui sera le point axial de la ligne offensive. Le reste sera du déjà-vu avec Boulaye Dia en attaquant de soutien. Ismaïla Sarr (excentré gauche), Krépin Diatta (excentré droit) occuperont les côtés. Au milieu, les mohicans Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy formeront la paire dans l’entrejeu. Et la ligne défensive sera composée de Youssouf Sabaly (arrière droit), Kalidou Koulibaly-Abdou Diallo dans la charnière et Ismael Jakobs sera déporté sur le côté gauche. Et dans les buts, ce sera sans surprise Edouard Mendy. Il ne reste qu’à presser, jouer, marquer et se qualifier.
Papa Lamine NDOUR