Le «Three lions», les mêmes habitudes pour les mêmes résultats
Incroyable mais vrai ! L’équipe d’Islande a éliminé l’Angleterre dans cette Euro 2016 où beaucoup les voyaient comme l’un des favoris. Ce statut de favori, l’équipe anglaise peut bien le justifier si on prend en compte les joueurs qui composent cette équipe. En effet, quand on a des éléments comme Rooney, Kane, Sturridge, sterling, Vardy etc., on peut logiquement mériter cette appellation. Mais, avec la sélection Three Lions, c’est souvent sur l’efficacité où la déception est de mise. Hier encore contre les «petits islandais», les coéquipiers de Gary Cahill n’ont pas réussi à concrétiser les nombreuses occasions obtenues. Au pays de la reine, la défaite sonne comme une humiliation: « Échec pathétique, pire humiliation de l’histoire face à un pays de 330 000 habitants entraîné par un dentiste », peut-on lire dans la presse anglaise, dégoûtée par cette nouvelle déroute. Après l’élimination des siens, l’entraineur anglais Roy Hodgson a annoncé sa démission: « J’aurais aimé rester deux ans de plus, mais c’est à quelqu’un d’autre de prendre le relais», a-t-il lâché, le cœur lourd.
Italie/Espagne, la leçon tactique italienne:
Cette phrase «les italiens sont des compétiteurs» est devenue célèbre. Et, ce ne sont pas les espagnols qui diront le contraire. En effet, dans ce choc à l’allure de revanche, les italiens avaient à cœur de gagner cette partie, afin de mettre fin à la domination de cette équipe espagnole qui les avait battu en finale de l’Euro 2012. Et, hier, au stade de France, la Squadra Azzurra a donné une véritable leçon tactique aux espagnols tenants du titre. En défense, le trio Bonucci Barzagli Chiellini a comme d’habitude assuré. Et, quand Antonio Conte disait après le match «Avoir une certitude comme la défense de la Juventus permet d’espérer», on comprend parfaitement la pensée du technicien italien, tant ce trio a maitrisé son sujet. Mieux, c’est l’un d’eux, Chiellini qui va marquer le premier but italien, permettant ainsi aux siens de mené au score. En attaque, les italiens ont souvent procédé par contre. Et, il faut dire que dans cet exercice, les coéquipiers de Buffon ont de véritables atouts à faire valoir. Ainsi, Emanuele Giaccherini, Eder et Graziano Pellé ont bien joué leur, mettant du coup la défense espagnole en danger. Et, n’eut été un sauvetage du talentueux De Gea (à la 55ème minute de jeu), le joueur de l’inter allait sur une belle frappe, porté le score du match à 2-0. Le deuxième but viendra en toute fin de rencontre avec Pellé, qui marque à la 91ème minute. La presse italienne elle, est tombée sous le charme de son équipe qui pourtant ne partait pas avec la faveur des pronostics: «En Une du Corrierre dello Sport, le Tiki Taka espagnol est devenu ce matin « Tikitalia ». En Espagne, le quotidien AS parle d’une fin de cycle. En effet, la Roja a dominé ces dernières années le football mondial (champion du monde en 2010, double champion d’Europe en 2008 et 2012). En catalogne, la presse n’a pas comme toujours, ménagé la «seleccion»: «Floja» (faible, médiocre), a écrit Mundo Deportivo pour ainsi décrié l’échec des protégés de Del Bosque