La campagne électorale peine à se départir de la violence. Hier encore, elle a été émaillée par des scènes dignes de films d’action.
Et comme de nombreuses autres fois, c’est le service de sécurité du ministre Oumar GUEYE qui est mis en cause. Les « ninjas » de ce dernier, comme si ce qui s’est passé au stade Demba DIOP, il y a moins d’une semaine, les avait trouvés dans un autre pays, se sont encore illustrés de la plus mauvaise des manières.
Habillés en noir, comme pour attirer le deuil, les gardes du corps du ministre Omar GUEYE ont encore fait parler d’eux. Hier à Rufisque, ils n’ont pas hésité à brandir des machettes et à tirer des coups de feu comme s’ils se trouvaient en Irak ou en Afghanistan. Sans se soucier des caméras qui les avaient en ligne de mire et loin de protéger leur patron dont la sécurité n’était pas menacée, ils ont agi tels de véritables malfrats.
Et pourtant, ce qui s’est passé hier n’est pas le premier fait d’armes des gardes du ministre. Au mois de mars 2016, en pleine campagne pour le référendum, le leader du Grand Parti s’est fait attaquer par les proposés à la sécurité d’Oumar GUEYE. Comme hier, habillés en noir, ils avaient sorti la grosse artillerie pour en découdre avec les militants de Malick GAKOU qui n’avaient dû leur salut qu’à leurs jambes. Au mois de mai dernier, devant sous les yeux du directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Omar YOUM, ils ont transformé ce qui était annoncé comme un meeting de réconciliation en une arène.
WALFNet