Les prestataires des services de transfert d’argent ne veulent plus être le bouc émissaire dans la guerre que se livrent les opérateurs.
Réunis autour du Cadre Permanent de Concertation des Prestataires (CPCP), les travailleurs, qui ont fait face à la presse, disent être les principales victimes de cette concurrence.
A les en croire, leurs recettes ne cessent de diminuer à chaque fois que les opérateurs revoient leurs tarifs.
« Les deux mastodontes du transfert local Wave et Orange Money en sont arrivés à un niveau de concurrence tel qu’aucune règle n’est plus respectée. Il ne se passe plus un seul mois sans que les tarifs ne soient révisés. Chacun voulant s’imposer en maître dans ce secteur. Cette concurrence fait certes des heureux, à savoir le client que chacun d’eux courtise pour l’amener dans sa cour, mais elle fait des malheureux qui malheureusement font le gros du travail à savoir le prestataire du transfert d’argent », déplore leur porte-parole Khalil NDIAYE qui alerte sur le défaut de régulation qui va asphyxier le secteur.
Pour lui, « les opérateurs rivalisent de stratégies pour s’éliminer. Wari et Joni Joni en ont fait les frais et la spirale va se reproduire certainement ».
Une considération qui incite les prestataires des services a interpellé l’Etat pour lui demander un arbitrage. En attendant, ils ont décidé d’instaurer de nouveaux tarifs pour, disent-ils, assurer leurs arrières.
WALFNet