“Il appartiendra au président Ouattara de définir les termes d’une vie politique pacifiée. Il devra sans doute faire des gestes d’ouverture dans la composition du prochain gouvernement, ainsi qu’à l’égard des jeunes générations des partis politiques”, estime Emmanuel Macron. “Dans un pays où plus de 60 % de la population a moins de 35 ans, il serait bon que le prochain président ait moins de 70 ans”, selon lui.
Le chef de l’État estime par ailleurs que l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro, qui a appelé à “œuvrer” au départ d’Alassane Ouattara, “n’a pas à créer le désordre”. “Je crois qu’il n’est plus en France pour en parler. Nous ne souhaitons pas qu’il mène des actions de déstabilisation depuis le sol français”, ajoute-t-il.
Pendant l’entrevue qui a duré plus d’une heure, le président aborde la lutte anti-terroriste dans le Sahel, la première année au pouvoir de l’Algérien Abdelmadjid Tebboune, le conflit au Sahara occidental, ses relations avec le président du Rwanda, Paul Kagame, qu’il salue pour avoir “beaucoup pacifié le discours politique rwandais à l’égard de la France ces dernières années”, ou la question de la colonisation en Afrique.
Avec AFP et Reuters