Un médecin chinois a rebondi sur une étude montrant de possibles traces de coronavirus dans les eaux usées de Barcelone dès mars 2019 pour demander une enquête plus large sur l’origine de la pandémie.
Dans les colonnes du quotidien nationaliste chinois Global Times, un médecin spécialiste des maladies respiratoires à Pékin, Wang Guangfa a ainsi récemment rebondi sur ces révélations, qui portaient sur des échantillons prélevés en mars 2019 et qui suggèrent donc que le Covid-19 circulait déjà neuf mois avant sa première apparition déclarée en Chine. Il pointe directement du doigt l’Espagne comme possible point d’origine du virus et demande une analyse plus poussée de ces prélèvements.
Des experts indépendants s’étaient pour leur part montrés sceptiques quant à la découverte barcelonaise, allant à l’encontre des nombreuses preuves selon lesquelles le virus est apparu fin décembre 2019 à Wuhan. “Quand vous n’avez qu’un seul résultat, il faut attendre d’avoir plus de données, plus d’études, plus de prélèvements avant de pouvoir le confirmer et exclure définitivement une erreur de laboratoire ou un problème de méthodologie“, a notamment recadré le Dr Joan Ramon Villabi, de la Société espagnole de virologie, évoquant des risques non négligeables de faux positif, dans un entretien à Reuters.
Un virus en sommeil depuis longtemps ?
“On est peut-être confronté à un virus qui est resté en sommeil à travers le monde et a émergé lorsque les conditions environnementales étaient propices à sa croissance“, a déclaré le chercheur au Telegraph.
LCI