Le 7 décembre 2017 à 12 heures. Le gouvernement, après plusieurs reports, s’est arcbouté à cette échéance pour l’ouverture officielle de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Jusque-là, le seul problème soulevé, demeure l’approvisionnement des avions en kérosène. Et à ce sujet, le gouvernement s’est très vite lancé dans une explication écartant toute éventuelle difficulté.
Seulement, situé à Diass, à quelque quarante-six kilomètres de la capitale, l’AIBD ne peut être opérationnel sans un système de transport fonctionnel. En tout cas, c’est ce que Macky SALL a expliqué en vendant aux Sénégalais l’onéreux projet du Train Express Régional (TER). Avec pas moins 560 milliards de nos francs, ledit projet était censé prendre forme et mettre en circulation les 15 trains en fin 2018.
Avec l’annonce de l’ouverture de l’AIBD le 7 décembre prochain, le président SALL a quelque peu secoué le cocotier, sans se préoccuper des noix qui pourraient tomber et faire mal à la tête. Si le délai est respecté, une première, le transport des centaines de milliers de voyageurs débarqués à Diass va irrémédiablement poser problème.
Le président SALL semble en être si imprégné qu’à la réunion du conseil des ministres de ce lundi, il a, indique le communiqué, invité le «Premier ministre à veiller, en permanence, à la levée de toutes les contraintes identifiées, afin d’intensifier la réalisation, dans les meilleures conditions, de cette infrastructure stratégique qui vise à améliorer la mobilité dans la région capitale, et entre Dakar et le nouvel Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ».
En attendant la finalisation du projet, à moins que les autorités ne veuillent mettre à la disposition des voyageurs les cars rapides ou autres bus, une alternative doit être trouvée.
WALFNet