On en sait un peu plus sur le coût du référendum qui va se tenir sauf extraordinaire le 20 mars prochain. En marge de la célébration de la journée mondiale de la protection sociale, le ministre de l’Intérieur, organisateur des élections, a levé un coin du voile sur le coût dudit référendum.
Deux milliards de Frs Cfa. C’est la rondelette somme qui sera dégagée par les autorités pour l’organisation du référendum qui va se tenir le 20 mars prochain. L’annonce est du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, organisateur des élections. «Une somme particulièrement modique», selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Abdoulaye Daouda Diallo, soutenant que l’évaluation du coût est toujours en cours. «En respectant les conditions légales, nous tirerons au maximum 12 millions de bulletins de vote, six millions de ‘Oui’ et six millions de ‘Non’», a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
«Dans ces conditions, le coût de l’organisation du référendum ne devrait pas dépasser les deux milliards, c’est un montant particulièrement modique», a précisé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Abdoulaye Daouda Diallo s’exprimait hier en marge de la célébration à Yoff de la Journée mondiale de la protection civile.
Par la même occasion, Le ministre de l’Intérieur a rappelé qu’il ne s’agit pas d’une élection, mais un référendum. C’est une consultation du peuple, a-t-il souligné, qualifiant de «non sens» la demande des 258 partis politiques légalement constitués dans le pays d’être représentés dans les bureaux de vote. «Les partis politiques qui sont dans le courant du ‘Oui’, se retrouveront entre eux pour designer leurs plénipotentiaires et ceux qui diront ‘Non’ pourront s’organiser en conséquence pour désigner leurs représentants dans les bureaux de vote en relation avec les autorités administratives chargées d’organiser ces élections», a-t-il proposé.
Walf