SONKO condamné, Barth jette les armes : «Quand je devais me battre pour le Sénégal je l’ai fait »

Barthélémy DIAS a-t-il jeté les armes ? Tout porte à le croire après sa sortie médiatique de ce lundi 8 mai. Se disant initiateur du dialogue, porté par le président SALL, le maire de la ville de Dakar est apparu drapé d’un grand boubou blanc s’érigeant en porteur de la paix.

Pour Barthélémy DIAS, qui soutient avoir discuté avec le leader du PASTEF et avec le leader de Taxawu Sénégal avant d’en parler avec le président SALL, confirme avoir rencontré ce dernier à Mermoz dans ce sens.  

Face aux journalistes, le maire de Dakar justifie sa démarche par les radicalisations qu’il indique avoir observées dans les deux camps. «(…) Moi je ne suis pas candidat (à la présidentielle, ndlr), J’aurais pu rester là à gérer tranquillement ma mairie de Dakar », argue-t-il. A l’en croire, ils étaient tous d’accord pour un dialogue avant qu’Ousmane SONKO ne se rétracte.

 Faisant allusion à ce dernier, le poulain de Khalifa SALL estime que si certains pensent pouvoir valider leur candidature en passant sur des cadavres, eux sont libres d’aller au dialogue pour participer à la présidentielle de 2024.  Le ton de la résignation dans la voix, Barthélémy DIAS estime avoir suffisamment combattu.

« Mon fils ainé a 23 ans. Il peut avoir femme et enfants. Donc ce que je faisais il y a dix ans, je ne peux plus me le permettre. Quand je devais me battre pour le Sénégal je l’ai fait. Le temps que je devais passer en prison, je l’y ai passé. J’ai tout fait dans ce pays », martèle-t-il.

Jetant les bases d’une implosion de la coalition Yewwi Askan Wi, DIAS-fils se dit prêt au déballage si cela le nécessite. Une sortie médiatique qui coïncide avec la condamnation d’Ousmane SONKO à 6 mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de dommages et intérêts.

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