Les marchands du marché Ocass reprendront leurs activités aujourd’hui après une semaine de repos. Pour cause, le préfet du département de Mbacké qui avait fermé ce lieu de commerce depuis le 23 avril dernier, a sorti hier, un arrêté autorisant sa réouverture.
Joint par téléphone, Seyni Dieng, délégué dudit marché annonce que le délai est arrivé à terme ce mercredi 29 avril 2020 à 15 heures. Puisque, soutient-il, le premier arrêté préfectoral instituant la fermeture des marchés à 15 heures, ils sont tenus d’attendre le lendemain (aujourd’hui) pour reprendre leurs activités. «Tout le monde reprendra aujourd’hui selon le calendrier défini, c’est-à-dire, de 06 heures du matin à 15 heures. Le port du masque reste obligatoire aussi bien pour les commerçants que pour les visiteurs. Les mesures barrières tel que l’usage du gel antiseptique seront respectées», indique-t-il.
Cependant, au moment où les commerçants et les marchands reprennent leurs chemins, leurs camardes de Mbacké sont envoyés au chômage. En effet, le préfet, en autorisant le redémarrage des activités commerciales à Touba, ferme provisoirement le marché central de Mbacké, à compter du 28 avril 2020 à 15 heures jusqu’au 06 mai 2020, soit une semaine. «Seuls les commerces de produits essentiels, notamment alimentaires sont autorisés au niveau de l’annexe provisoire dudit marché sise à Mbacké», note l’arrêté. Avant d’ajouter : «Le maire de Mbacké, le commissaire urbain de Mbacké, le chef de service départemental du commerce, le chef de la brigade d’hygiène de Mbacké sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent communiqué partout où besoin sera».
En effet, la cité religieuse a enregistré, hier, un cas communautaire et deux cas contacts. Ainsi, 52 patients sont internés au centre de Darou Marnane. L’autre centre comptabilise 23 patients. Ce qui fait un total 75 patients sous traitement à Touba. D’après les autorités, sanitaires, en l’occurrence, Dr Lô, directeur de l’Hôpital Matlaboul Fawzayni, l’ouverture d’un troisième centre de traitement du Covid-19 n’est pas à exclure si la tendance ne se renverse pas.
Salif KA