Un mardi matin de septembre, quatre attentats-suicides perpétrés aux États-Unis choquent le monde entier. 2.977 morts revendiqués par le groupe terroriste, avec à sa tête Oussama Ben Laden. 16 années après, et malgré la mort de son leader, al-Qaïda est loin d’être détruit.
Le terrorisme islamiste a ouvert le XXIe siècle dans le feu, le sang et les larmes. Le 11 septembre 2001, l’Occident est visé par les attentats-suicides les plus meurtriers jamais connus, notamment sur le sol américain.Quatre avions détournés s’écrasent volontairement sur des lieux stratégiques des États-Unis : deux sur les tours jumelles de New York, un au Pentagone près de Washington, et le quatrième avion s’écrase en Pennsylvanie. 19 terroristes ont réussi à percer au cœur la plus grande puissance du monde au nom de l’islam radical.
Il y a 16 ans jour pour jour, al-Qaïda devenait la menace numéro 1 de George W.Bush et ses alliés. Plus d’une décennie après, et malgré la mort de son leader, Oussama Ben Laden tué en mai 2011, l’organisation est loin d’avoir perdu son influence, territoriale comme idéologique.
Moins visible à cause de Daesh
La toute-puissance de Daesh sur la région irako-syrienne ces dernières années – bien qu’actuellement mis à mal dans les deux pays – a quelque peu relayé al-Qaïda au rang d’ennemi de second plan. Pourtant, le groupe terroriste fait plus que résister, il existe et n’a jamais cessé.
Il faut se rappeler que l’État islamique auto-proclamé émane d’abord de la branche irakienne d’al-Qaïda qui s’est détachée du groupe. Abou Bakr al-Baghdadi décide en 2014 de devenir l’unique chef et se déclare leader du califat Daesh en Irak et en Syrie.
Les deux organisations deviennent alors ennemies et concurrentes. La propagande médiatique de Daesh est si bruyante, choquante et omniprésente qu’on en aurait oublié al-Qaïda, qui sévit dans un genre plus discret.
Pourtant al-Qaïda a une présence presque tentaculaire. Si le chef du groupe, l’Égyptien Ayman Al-Zawahiri, a rappelé en avril dernier que l’objectif de son organisation n’était pas territoriale, mais idéologique, al-Qaïda peut se targuer d’avoir des cellules dans beaucoup d’endroits du monde.
Rtl