Les responsables de l’opposition continuent de dénoncer les couacs notés dans les inscriptions sur les listes électorales et l’obtention de la carte nationale d’identité biométrique CEDEAO. Pour Abdoulaye Mamadou GUISSE, c’est la démocratie sénégalaise qui est en train de prendre un sacré coup. «Après le recul des libertés, voilà qu’on assiste à un recul démocratique électoral. Parce qu’auparavant, on poussait les gens de financer des millions pour être sensibilisés. Aujourd’hui, c’est l’effet contraire. Il n’y a pas de sensibilisation, mais ce sont les populations elles-mêmes qui se lèvent à 5 heures du matin pour s’inscrire et faire face à ce régime. Il faut qu’on leur donne l’arme qu’elles réclament», martèle-t-il dans les colonnes du journal «Le Populaire ». Poursuivant le président de la Commission d’organisation du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) avertit : «Parce que si on ne leur donne pas leurs carte électeur et d’identité, demain les Sénégalais utiliseront d’autres armes qui ne seront pas démocratiques et conventionnelles pour combattre ce régime. Aujourd’hui, notre démocratie est malade».
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