Il y aura un petit air de France ce vendredi lors de la finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) entre l’Algérie et le Sénégal au Caire (Égypte).
La sélection algérienne est, en effet, composée de joueurs majoritairement nés dans l’Hexagone et évoluant (ou ayant évolué) dans le Championnat de France. En demi-finale contre le Nigeria (2-1), sept des onze titulaires des Fennecs possédaient ainsi la double nationalité franco – algérienne.
Il s’agit du gardien Raïs Mbolhi, des défenseurs Mehdi Zeffane et Aïssa Mandi et des milieux Sofiane Feghouli, Ismaël Bennacer, Adlène Guedioura et Riyad Mahrez. Le latéral gauche Ramy Bensebaini est, lui, Algérien, mais évolue à Rennes (L1) depuis deux ans. Enfin, le sélectionneur Djamel Belmadi, né à Champigny (Val-de-Marne), a évolué durant sa carrière de joueur au PSG puis à Marseille. « Bien sûr que les résultats sont essentiellement dus à la formation française, déclare Nasser Sandjak, ancien sélectionneur des Fennecs et quart de finaliste de la CAN en 2000. Il n’y a pas de formation en Algérie. Il existe dans l’Hexagone une culture technique, physique et mentale plus importante que celle des joueurs locaux. »
Avec Le Parisien