La rencontre des Libéraux engagés du Fouta (Relief) qui a quitté Matam pour manifester son mécontentement lors de la marche de protestation du Front national de résistance
a félicité ainsi tous les Sénégalais «épris de liberté, de paix et de justice» ayant pris part à cette «forte mobilisation contre cette forfaiture». Elle invite les populations à jouer pleinement leur rôle de sentinelles de la démocratie et à maintenir la pression sur le régime en place jusqu’à ce qu’il revienne à la raison. «Au moment où le Sénégal est au bord du gouffre avec la quasi rupture de la fourniture d’eau depuis plusieurs mois, les vives tensions dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’emploi et de l’agriculture, le candidat Macky Sall et ses alliés ont décidé de fouler au pied les règles basiques d’une bonne démocratie en trouvant des subterfuges et en mettant en place des schémas abracadabrantesques, dont le seul but est d’écarter le président Karim Wade de la présidentielle de 2019», estiment-ils dans un communiqué. Pour ces souteneurs de Karim Wade, «il ne saurait y avoir une élection présidentielle, au Sénégal, en 2019, à laquelle le président Karim Wade ne prendrait part !».
La Relief a, donc, décidé de rester dans cette posture de combat dans cette guerre déclarée par Macky Sall et son gouvernement en menant une farouche opposition pour défendre le seul et unique candidat du Pds. «Plus que jamais la Relief est déterminée à agir en tout temps et en tout lieu pour un processus électoral légal et pour le respect des principes fondamentaux de droit individuel et idéologique à s’exercer en toute démocratie et par voie de conséquence, permettre au peuple sénégalais, seul souverain, de choisir librement parmi les prétendants à la magistrature suprême», a souligné son président Bocar Diop. Qui rappelle que «la Relief ne fera pas que s’indigner mais elle sera à tous les fronts pour la restitution de la justice et le droit à une pleine citoyenneté au président Karim Wade, d’autant plus que ce dernier jouit toujours de tous ses droits civiques et politiques».
Magib GAYE