Le rappel à Dieu du Doyen des juges d’instruction ne laisse pas indifférent l’activiste, membre du FRAPP/France dégage. En dépit de leur passé tumultueux, Guy Marius SAGNA se dit attristé par le décès de SAMBA SALL. Dans la note ci-dessous, il revient sur les faits marquants de ce passé avant de présenter ses condoléances à la famille du défunt.
De Ziguinchor où je suis, je viens d’apprendre le décès du doyen des juges Samba SALL.
J’ai rencontré le doyen des juges Samba SALL pour la première fois en 2019 quand il m’envoya à la prison de Rebeuss.
Le juge Samba SALL avait tenu à me dire qu’il connaissait très bien ma tante, que j’appelle maman.
Le juge Samba SALL avait tenu aussi à me dire qu’une de ses nièces était un des travailleurs auxquels Pcci devait 14 mois d’arriérés de salaire. Travailleurs de Pcci aux côtés desquels nous nous battions.
Avant de sortir de la prison de Rebeuss, nous nous sommes vus. Il m’a dit “je suis venu avec une étrenne”. Il faisait allusion à ma première liberté provisoire en 3 ans.
J’ai eu à le rencontrer plusieurs fois car tous mes 3 mandats de dépôt sont passés par lui.
Le juge Samba SALL m’appelait “mon neveu” en wolof.
Je n’ai jamais eu de haine pour lui. Jamais!
Mais j’avais de fortes divergences avec lui.
Samba SALL avait tenu après m’avoir décerné un mandat de dépôt le 26 février dernier à envoyer Assane Diouf me délivrer un message.
Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu. J’imagine la douleur de sa famille.
Samba SALL, mon oncle, reposez en paix!
Que Dieu vous accueille en Son paradis.À la famille de Samba SALL, je présente mes condoléances. Aux acteurs de la justice je présente mes condoléances.
Samba SALL est décédé, ce jeudi, à l’hôpital principal de Dakar où il était interné des suites d’une maladie.
WALFNet