Alors que l’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire de la «Lettre d’amour», un autre scandale secoue Oxfam au Maroc.
Cette fois-ci, il s’agit d’une affaire relative à des accusations de harcèlement, de violation des libertés syndicales et de licenciements abusifs qui sont portées contre l’organisation. Une situation jugée «intolérable» par la Confédération démocratique du travail (CDT) qui a organisé un rassemblement à Rabat pour se faire entendre.
Tout est parti du licenciement d’une jeune cadre marocaine de l’Ong, du nom de Fatima Zehra Idrissi. Dans une déclaration à HuffPost Maroc, cette dernière affirme avoir été victime au bureau d’Oxfam Maroc de « traitements dégradants ».
« Après avoir travaillé pendant plus de quatre ans dans cette ONG, j’ai reçu la décision de ma révocation arguant une incompétence», confie-t-elle. Et de préciser que son salaire a été «réduit» et qu’elle a été « dégradée de son poste». Et cette ancienne cadre n’est pas la seule à dénoncer «des pressions vécues au sein d’Oxfam Maroc», a-t-elle déclaré. D’autres dénoncent aussi des conditions de travail «intolérables».
La CDT s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer « l’absence d’une justice salariale ». Pis, la CDT accuse Oxfam de « faire pression sur ses militants pour les pousser à démissionner». Le HuffPost Maroc, qui a contacté Oxfam pour qu’elle réagisse à ces accusations, se dit également engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir» pour donner suite à toute plainte, quelle que soit la nature de l’abus dénoncé.
Rewmi