L’ancien président du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie » entend aller jusqu’au bout de sa logique en se présentant à la prochaine présidentielle. Me Madické NIANG l’a réitéré à Touba où il était pour les besoins du grand magal.
« Je suis candidat et j’ai pris ma décision. On est dans un parti libéral et la liberté de penser doit être de rigueur. J’ai analysé la situation et j’ai pris mes responsabilités. Et je suis en train de dérouler ma candidature pour être un recours pour tous ceux qui sont épris de justice. Ou tous ceux qui n’ont pas été satisfaits par le régime du président Macky SALL », a déclaré le responsable libéral.
Déclinant un pan de son programme, Me NIANG estime que son élection à la tête de l’Etat permettrait « de restaurer la crédibilité de la justice ». Car, indique-t-il, l’institution judiciaire est à terre. « L’instrumentalisation de la justice, l’utilisation de la Force publique à des fins purement personnelles, à des fins purement partisanes. Aujourd’hui, tout cela doit être banni. C’est pourquoi, j’ai dit que si Dieu me permet d’être à la tête de ce pays, le premier chantier serait de restaurer la crédibilité de la justice. Ce qui permettra aux Sénégalais de croire en leur justice. Au-delà de cela, il s’agira aussi de restaurer les valeurs que nos ancêtres ont toujours eues en bandoulière pour pouvoir exceller dans ce monde », a soutenu Me Madické NIANG.
S’agissant des menaces de ses frères libéraux qui trouvent qu’il s’est auto-exclu du PDS, l’ancien ministre des Affaires étrangères persiste et signe. « Je suis militant du PDS, je le demeurerais jusqu’à ce qu’une instance régulière décide autrement », a-t-il martelé.
WALFNet