Le kérosène devrait être disponible aujourd’hui, selon les assurances de Sophie Gladima. Le ministre du Pétrole et des Energies, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence de presse, assure que le pays est en train de trouver un bateau qui devrait pouvoir arriver aujourd’hui.
Un bateau devrait pouvoir arriver aujourd’hui, d’après Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Energies. Elle en a donné l’assurance, hier, en conférence de presse. «Nous sommes en train de trouver un bateau qui devrait pouvoir arriver aujourd’hui», a-t-elle laissé entendre. D’après elle, la situation est très tendue, mais on n’est pas en rupture d’approvisionnement. A l’en croire, les compagnies travaillent entre elles et font des échanges de produits. «Nous devons rassurer les Sénégalais», dit-elle. D’après Sophie Gladima, on ne devrait jamais avoir une pénurie compte tenu des efforts qui ont été faits. «On ne sait pas d’ici quelque temps. Mais, à l’heure où nous parlons, des précautions ont été prises pour qu’on dépasse cette situation», avoue-t-elle.
Le ministre qui cherche visiblement à rassurer, révèle que l’Etat, à travers Petrosen, a pu trouver une cargaison qui devrait pouvoir satisfaire les besoins d’ici l’arrivée du kérosène, prévue à partir du 22 avril. «A partir du 22 avril, la situation devrait revenir à la normale», dit-elle précisant que la Sar ne produit plus de kérosène depuis trois ans. D’après elle, ce sont les importateurs qui fournissaient le kérosène qui est stocké au niveau de l’Aibd. «Ils nous ont donné l’assurance qu’ils ont cherché, mais que malheureusement ils n’ont pas trouvé de molécules», explique-t-elle.
Quid de la dette aux importateurs de carburant. Sophie Gladima assure que l’Etat ne leur a pas payé la totalité de la dette, mais leur a donné «quelque chose» pour leur permettre d’avoir accès à des prêts dans des banques. En outre, dit-elle, la lettre va être donnée à la Sar pour qu’elle puisse continuer ses importations. D’après elle, si on en est à cette situation, c’est parce les attentes étaient satisfaites. Une compagnie (Ola) avait commandé du produit qui n’est pas arrivé. «Nous ne connaissons pas les raisons. Nous attendons des explications», soutient Sophie Gladima qui regrette par ailleurs l’alerte donnée par l’entreprise de manutention. «C’est dommage. Malheureusement. SMCADY, société chargée de l’approvisionnement du kérosène, a voulu alerter. Mais elle est allée trop loin par rapport à son alerte», considère-t-elle.
Emile DASYLVA